Principales vertus de l'Améthyste en lithothérapie
Nos lointains ancêtres connaissaient la beauté de l’Améthyste et la vénéraient pour la puissante énergie qu’elle diffuse. Elle avait déjà la réputation de calmer les ardeurs disproportionnées et de prémunir contre les passions destructrices. Elle équilibre les excès en tous genres et aide à réguler les mécanismes d’addiction : tabac, alcool, travail, dépendance affective, sexuelle, alimentaire…
Pierre de protection essentiellement purifiante, elle génère un processus de nettoyage émotionnel et spirituel, allège le chagrin et la tristesse, facilite la prise de conscience et de décision en faisant appel au bon sens et aux intuitions. C’est une alliée efficace lors des étapes de transition telles que ménopause, pertes, etc, et de passage qui jalonnent la vie. Excellente pour la méditation, elle éveille l’inspiration, facilite la perception des plans élevés, la connexion à l’amour divin, tout en restant ancré les pieds sur Terre.
L’Améthyste soulage les douleurs ankylosantes et gastriques, le stress, les maux de tête, améliore la qualité du sommeil et aide à se souvenir des rêves.
Le saviez-vous ?
* Depuis la plus haute antiquité, les minéraux sont employés à des fins médicales.
* L’Améthyste est très utilisée en joaillerie. Son nom vient du grec a-methystos, signifiant « ne pas être ivre », est lié à la belle légende de la mythologie grecque dont il existe diverses versions.
Légende sur l'Améthyste
Après le vin qu'il avait inventé et qu'il "honorait" copieusement et fréquemment, le dieu Bacchus aimait les chansons et par-dessus tout, celle de la nymphe Améthyste à la voix à la voix si suave. Fou d'amour et de doubles croches, il résolut de l'épouser et, sans plus réfléchir, s'en alla demander à son père Jupiter, la main et le gosier de sa belle.
Mais, Jupiter, le maître des dieux, avait horreur des mésalliances, sachant que la plupart du temps ces accouplements roturiers provoquaient à la longue des unions désastreuses.
Pourtant, d'expérience, il savait également qu'opposer, un "non" catégorique à Bacchus (dont le caractère colérique trop souvent imprégné de boisson détruisait l'harmonie de l'Olympe) n'était pas le bon moyen. Jupiter préféra recourir à la ruse, une manière à lui dont il usait de temps en temps quand il voulait régler un différent.
Un jour où la belle Améthyste roucoulait comme un rossignol pour le plaisir extasié de son amoureux, Jupiter lança d'un geste nonchalant un éclair de foudre sur la belle enfant qui se retrouva complètement pétrifiée. Et ce mot n'est point une figure. La nymphe était bel et bien devenue une pierre, une laide pierre, dont l'aspect rugueux fit couler des yeux de Bacchus des larmes de désespoir et de pitié.
Bacchus n'était point sot et il ne tarda pas à comprendre que pleurer ne remédie à rien. A rusé,rusé et demi, se dit-il. Son père faisait de la plus belle des nymphes un vulgaires caillou ? Il la transformerait, lui, en femme étincelante ! Elevant de sa tête sa couronne de raisins, il choisit la plus belle grappe aux grains transparents et rosés, la pressa entre ses mains, l'écrasa et avec le jus parfumé inonda la pierre, la colora, l'affina, tant et si bien que le caillou devint clair et du violet le plus délicat...
Il restait à en faire la bénédiction. Bacchus s'y employa solennellement : "Améthyste, belle Améthyste, je veux que sus la forme que t'infligea la colère de Jupiter, tu continues à être recherchée et appréciée des mortels. Puisque tu es devenue pierre, sois désormais la pierre de la vertu aimable, le symbole de la céleste puissance. Je veux que tous ceux qui te porteront puissent boire en restant sages, que l'ivresse et les maux qu'engendre le doux fruit de la vigne, leurs soient épargnés. J'ai dit" Et de ce jour, l'améthyste devint l'emblème de la tempérance ainsi que celui de la puissance spirituelle.
Extrait du livre de Hettie Henriette VEDRINE, Pouvoirs cachés et magie des pierres précieuses, pages 110 à 112.
* NB : Les informations sur les vertus des Minéraux sont proposées à titre informatif.
Elles ne visent pas à remplacer le diagnostic, le suivi ou le traitement médical.